Mediapart
Marie-Eve de Grave
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La dépénalisation de l’homosexualité est confirmé dans la loi en Belgique par l’adoption du Code Napoléonien.
Loi communale qui donne aux communes la responsabilité de réglementer l'exercice de la prostitution. Cette loi va mener à un hyperhygénisme et un réglementarisme très poussé de la prostitution dans le pays.
Isabelle Gatti de Gamond instaure à Bruxelle le premier établissement d’enseignement laïque officiel moyen pour les filles.
L’Université libre de Bruxelles (ULB) est la première université à ouvrir ses portes aux filles, ce qui leur permet d'accéder au cycle secondaire supérieur.
La Ligue des Femmes Socialistes gantoises est créée. Ce collectif organise de nombreuses activités et met en place la première caisse de solidarité pour les femmes.
Scandale de la traite des Blanches, ou « affaire des petites Anglaises », impliquant des mineures belges et étrangères dans des maisons closes bruxelloises. Cette affaire mène à un essor de l'abolitionnisme, notamment par la création de la Société de moralité publique, à laquelle participe activement Jules Le Jeune, alors ministre de la justice.
Les femmes mariées ont désormais le droit d’ouvrir un compte épargne et d’en disposer comme elles le souhaitent, sans l’accord de leur mari.
Publication de l’essai Une chambre à soi de Virginia Woolf.
Toutes les restrictions autour du droit de vote pour les femmes sont supprimées. Le suffrage universel est admis pour tous·tes. La précédente loi du 15 avril 1920 donnait le droit de vote aux femmes, mais en excluant les travailleuses du sexe et les femmes adultères.
Entrée en vigueur de la décriminalisation de la prostitution, qui abolit le réglementarisme.
La loi sur les contrats de travail interdit le licenciement des femmes pour cause de mariage ou de grossesse.
Le mariage ne modifie plus les capacités civiles des femmes mariées.
L'accès à la pilule contraceptive se répand de plus en plus et l’interdiction à l'information et sa publicité est levée.
La loi proclame l’égalité totale entre les époux, notamment en ce qui concerne les droits sur la propriété matrimoniale, la femme ne doit plus obéissance à son mari. Les femmes obtiennent aussi l'autorisation d’ouvrir un compte sans l’accord de leur conjoint.
La loi impose l’égalité de traitement entre les hommes et les femmes dans le cadre de l’emploi.
La première pride est organisée en Belgique, à Anvers.
La loi puni le viol conjugual, auparavent les relations sexuelles entre époux·ses étaient considérées comme un « devoir conjugual ».
La Belgique dépénalise l’IVG.
Publication de l'essai philosophique Gender trouble de Judith Butler. La traduction francophone n’est publiée que quinze ans plus tard sous le nom de Trouble dans le genre.
Promulgation d’une loi incriminant le proxénétisme et le racolage.
La Belgique devient le deuxième pays au monde à autoriser légalement le mariage entre les personnes du même sexe.
Entrée en vigueur de la loi autorisant l’adoption conjointe par deux personnes du même sexe.
Les délits de haine envers les personnes, selon leur orientation sexuelle, est reconnu par la loi anti-discrimination comme une circonstance aggravante.
Les écoles en Fédération Wallonie - Bruxelles sont tenues d’organiser une éducation à la vie relationnelle affective et sexuelle (EVRAS).
Promulgation d’une loi qui caractérise le sexisme dans l’espace public comme une infraction.
Le changement de genre et de prénom auprès de l’état civil se base sur l’autodétermination, et non plus sur une chirurgie de réassignation complétée d’un suivi psychologique.
Publication de l’ouvrage Les joies d’en bas par deux étudiantes norvégiennes en médecine Nina Brochmann et Ellen Stokken Dahl.
Publication de l’essai Mes bien chères sœurs de Chloé Delaume.