Ressources

Il n’existe pas un, mais des mouvements féministes, portés par des voix et des théories politiques différentes. Certains mouvements se nourrissent de références et d’engagements communs. Il s’agit de la convergence des luttes, qui induit le rassemblement de plusieurs groupes oppressés et minorisés afin de faire bloc contre les violences systémiques de la société patriarcale. Cela va de pair avec le concept d’intersectionnalité qui exprime le fait pour une personne de cumuler des différences à la « norme ». (sous entendu hétérosexuelle, blanche, classiste, valide, cisgenre...).
L’exposition Un Musée à Soi découle des engagements personnels de l’équipe des muséographes et de la volonté d’étudier une collection de musée par le prisme d’un féminisme inclusif et conscient de la différences des identités et d’oppressions.

illustration de livre

Livres

Agresti Lexie, Une histoire de genres: Guide pour comprendre et défendre les transidentités, 2021

Bard Christine, Chaperon Sylvie,Dictionnaire des féministes. France XVIIIè - XXIè siècle, 2017

Blanchard Véronique, Niget David, Mauvaises filles: incorrigibles et rebelles, 2016

Blézat Mathilde, Desquesnes Naïké, Kotni Mounia El, Faure Nina et Fofana Nathy, Notre corps, nous-mêmes, 2020

Brochmann Nina et Dahl Ellen Stokken, Les joies d’en bas: tout sur le sexe féminin, 2018

Butler Judith, Trouble dans le genre, (version française, 2005)

Chollet Mona, Beauté fatale : les nouveaux visages d’une aliénation féminine, 2015

Chollet Mona, Sorcières La puissance invaincue des femmes, 2018

Coffin Alice, Le génie lesbien, 2020

Delaume Chloé, Mes bien chères sœurs, 2020

Dorlin Elsa, Sexe, genre et sexualités: Introduction à la théorie féministe, 2008

Emma, Un autre regard, 2017

Fausto-Sterling Anne, Les cinq sexes, 1993

Gubin Eliane et Jacques Catherine, Encyclopédie d’histoire des femmes en Belgique, 2018

Harmange Pauline, Moi les hommes, je les déteste, 2020

Husson Anne-Charlotte et Mathieu Thomas, Le féminisme En 7 slogans et citations, 2016

IRENE, La terreur féministe, Petit éloge du féminisme extrémiste, 2021

Koechlin Aurore, La révolution féministe, 2019

Malle Mirion, Commando culotte, 2016

Malle Mirion, La ligue des super féministes, 2018

Ouvrage collectif, Le petit livre rouge des femmes, 1972

Piette Valérie, Domestiques et servantes: des vies sous condition essai sur le travail domestique en Belgique au 19e siècle, 2000

Tahir Amal, Bien dans ma tête, bien dans ma culotte, 2020

Van Rokeghem Suzanne, Vercheval-Vervoort Jeanne, Aubenas Jacqueline, Des femmes dans l’histoire en Belgique depuis 1830, 2006

Wittig Monique, La pensée straight, 2001

Woolf Virginia, Une chambre à soi, 1996

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Comptes instagram

@agressively_trans
@tapotepute
@matriarcat_agressif_et_racise
@rer_q
@borderthinking
@mauvaisgenres_edl
@cyclique_fr
@irenevrose
@tal.madesta
@feministangst
@o.s.m.o.s.e
@charlieshe
@out_ragee
@endolorix
@thepainproofpriestess
@preparez_vous_pour_la_bagarre
@olymperêve
@mecreantes

illustration d'une radio

Podcasts

Les couilles sur la table, Victoire Tuaillon, Binge Audio
Un podcast à soi, Charlotte Bienaimé, ARTE Radio
Vénus le podcast, Julie Beauzac
Le coeur sur la table, Victoire Tuaillon, Binge Audio
Gouinement Lundi
Intime & Politique, Nouvelles Écoutes
Kiffe ta race, Rokhaya Diallo et Grace Ly, Binge Audio
Dans le Genre, Geraldine Sarratia, Nova
Putain, Adèle, Alix, Clara, Marie et Valérie-Anne
La poudre, Lauren Bastide, Nouvelles Écoutes
Camille, Camille Regachen, Binge Audio
Mécréantes, Léane Delanchy

illustration de livre

Documentaires

Tu enfanteras dans la douleur, Ovidie, Arte
Là où les putains n’existent pas, Ovidie, Arte
Viva la vulva, Gabi Schweiger, Arte
Delphine et Carole, insoumises, Callisto McNulty, Arte
Homothérapies, conversion forcées, Bernard Nicolas, Arte

illustration d'une manif

Associations

Le planning familial
Syndicat du TRAvail Sexuel (STRASS)
Union des Travailleur·se·s du Sexe Organisé·e·s pour l’Indépendance (UTSOPI)
Grisélidis

Glossaire

Adelphité
Dans un contexte féministe, queer et militant le terme d’adelphe désigne une personne dont on est proche (lien familial, lien amical, lien militant) dans un langage neutre. C’est également un moyen de souligner un rapport de solidarité entre les personnes d’une même communauté.

Empouvoirement
Empouvoirement est la francisation du mot anglais « empowerment ». Il désigne littéralement le fait de “reprendre le pouvoir” et met en avant un processus d’émancipation.

Genre
Le genre une construction sociale qui désigne les rôles « masculins » et les rôles « féminins » imposés aux individu·e·s dès la naissance. Il ne désigne pas le sexe biologique, mais ses rôles sont assignés en fonction des organes génitaux. Cette construction sociale binaire articule des rapports de pouvoir et de domination. Elle exclut la diversité des identités.

Intersectionnalité
L'intersectionnalité est un concept sociologique qui désigne le fait qu’une personne cumule plusieurs oppressions (sexistes,homophobe, transphobe, envers les personnes non- blanches, validistes, classiste, etc.). Ces oppressions s’articulent entre elles et visent à déconsidérer et invisibiliser un·e individu·e.

Orientation sexuelle / romantique
L’orientation romantique désigne l’attirance affective d’une personne envers une autre. L’orientation sexuelle désigne l’attirance sexuelle. L’orientation affective n’est pas forcément identique à l’orientation sexuelle.
De nombreux termes permettent de qualifier les orientations romantiques et sexuelles. Il appartient à chacun·e de s’approprier ces termes, ou de s’en écarter.

Personne transgenre / Personne cisgenre
Les personnes transgenres ne se reconnaissent pas dans le genre assigné à la naissance, attribué en fonction des organes génitaux.
Il existe une multitude de termes qui désignent les différentes identités de genre, les personnes transgenres sont libres de les utiliser ou non en fonction du vécu en rapport à cette identité.
A contrario, les personnes cisgenres se sentent en adéquation avec leur genre assigné à la naissance.

Patriarcat
Le patriarcat désigne une organisation sociale qui se manifeste par la détention du pouvoir et des institutions de pouvoir par les hommes, cisgenre, blancs, hétérosexuels et valides. Leurs vécus et points de vue sont considérés comme étant le point de vue universel. Les conséquences sont l’invisibilisation des autres identités et l’oppression des individu·e·s minorisé·e·s.

Vagues féministes
Les récits historiques et sociologiques des mouvements féministes sont très souvent présentés avec la métaphore de la vague. Une vague, c’est un moment dans l’histoire où le militantisme féministe et les revendications prennent de l’ampleur. La première vague correspond aux revendications en faveur du droit de vote dans les pays occidentaux, du début des années 1900 jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale.
La seconde vague correspond à la fin des années 1960 et début des années 1970, elle prend racine dans les mouvements contestataires des pays occidentaux.
La troisième vague débute dans les années 1980, portés par les voix de femmes non blanches, qui dénoncent le racisme dans les communautés féministes.
Les historiennes et militantes féministes contemporaines considèrent qu’une quatrième vague est en cours.

Oppression systémique
Dans le contexte d’une société patriarcale, les oppressions systémiques font références aux évènements violents que subissent les personnes minorisé·e·s. Elles sont systémiques car elles découlent d’un système (patriarcal) qui induit des rapports de forces et de dominations entre les individu·e·s en raison de leur identité.